Intervenant sur le corps du défunt à la demande de la famille, le thanatopracteur à pour mission principale, à l’aide de soins spécifiques, de rendre le mort plus présentable pour ses obsèques. En France, 1 décès sur 4 donnerait lieu à l’appel d’un thanatopracteur, un métier donc, qui ne connait pas la crise. Focus sur un métier…des plus particuliers….dont il n’est pas toujours facile de parler…
Rendre la mort plus belle
Demandant une maitrise technique, un gout prononcé pour la solitude et un rapport à la mort relativement serein, le thanatopracteur agit selon l’enchainement suivant :
- Déshabiller le défunt
- Le nettoyer et le désinfecter
- Injecter dans ses artères un produit à base de formol pour notamment stopper la prolifération bactérienne et la décomposition des tissus.
- Il évacue les liquides physiologiques et les gaz du corps
- Referme les incisions pratiquées pour ces différentes opérations
- Draine les orifices naturels
Vient ensuite la phase d’habillage, de maquillage afin de rendre le défunt présentable à la famille lors de l’exposition du corps, et bien entendu donner un visage plus doux à la mort.
Un métier peu connu
Reconnu par le ministère de la santé, et exigeant un arrêté préfectoral pour exercer, le métier de thanatopracteur rend la mort plus sereine en redonnant un visage au défunt, permettant, parfois de faciliter le deuil de la famille.
Le diplôme national de thanatopracteur est disponible auprès des universités de Lyon et d’Angers, et dans certaines écoles privées.
Loin d’être morbide, ce métier technique exige toutefois d’avoir les pieds sur terre. Odeurs inconvenantes, corps abimés mais aussi quelques risques relatifs à l’utilisation de produits toxiques, aux objets tranchants mais également aux séjours des défunts en hôpital….font de ce métier, un métier noble et indispensable pour les vivants.
Une jolie manière d’embellir et adoucir le passage dans l’au delà… en travaillant pour une compagnie de pompes funèbres ou à votre compte.