Le mécontentement des profs de classe préparatoire

On les trouve rarement en tête des manifestations des enseignants, mais avec le projet de réforme du temps de travail de Vincent Peillon, ils sont en première ligne et ils ne comptent pas se désarmer. Formation actus vous explique tout !

Pourquoi un tel projet ?

Afin d’être plus engagé en faveur du développement des zones d’éducation prioritaire, le Ministre de l’Education nationale Vincent Peillon, veut réduire le nombre d’heures des enseignants de ces zones sensibles. Pour financer ce dispositif, Vincent Peillon souhaite augmenter les obligations de service des profs de classe prépa. Ils effectuent actuellement près de dix heures de cours par semaine, contre quinze heures pour les professeurs agrégés du secondaire.

Les conséquences du projet

Selon le Président de l’association des Professeurs des classes préparatoires économiques et sociales, Philippe Heudron, une augmentation de deux heures de cours par semaine reviendrait à diminuer d’environ 20% le salaire des professeurs. Ces derniers estiment qu’ils méritent amplement leur statut actuel car ils fourniraient un travail intense entre correction de copies et temps de préparation de cours, qui nécessitent un haut niveau d’exigence.

L’implication des étudiants

Des étudiants des prestigieuses classes préparatoire des lycées parisiens : Louis-Le Grand, Saint-Louis ou encore Fénelon sont descendus dans la rue pour défendre leurs professeurs. Ils estiment que cette mesure risque de nuire à la qualité des enseignements proposés. Dans un communiqué, les étudiants de Fénelon à Paris expliquent, par exemple, qu’ « un paquet de copies d’une classe préparatoire nécessite 45 heures de travail et qu’une heure de cours de khâgne c’est 10 heures de préparation ».

 

Formation actus est toujours à l’affût des actualités sur les formations. Votre avis nous intéresse également. Comprenez-vous la grogne des professeurs de classe préparatoire ?

Laisser un commentaire