La Carte Heuristique, le pass du succès

Les études supérieures, qu’elles soient en écoles supérieures ou en facultés sont souvent synonymes d’un stress organisationnel, plus déroutant que réellement contraignant. Ainsi, pouvoir préparer un sujet d’exposé ou de présentation de manière efficace devient une formalité lorsque les bons réflexes sont adoptés. Ainsi, apprenez à composer une carte heuristique pour faciliter votre organisation ainsi que la lisibilité du travail à accomplir.

La Carte Heuristique : Quèsaco ?

Du grec ancien, eurisko (< je trouve) signifie l’art d’inventer, de faire des découvertes. Applicable à différentes pratiques, il sera en termes d’organisation estudiantine synonyme de la capacité d’organiser une opération mentale de manière rapide et intuitive. Ainsi, à un sujet donné, la carte heuristique permettra d’organiser toutes les pistes à exploiter par une simplification maximale, mais toutefois précise et compréhensible.

Comment composer une carte heuristique de qualité ?

Afin de bien réaliser une carte heuristique, 7 points sont à respecter et à maîtriser.

  • L’objectif étant de faciliter l’organisation des idées, la carte heuristique est à composer sur une feuille de papier suffisamment grande pour contenir tous les points à aborder. Favoriser une orientation de la feuille horizontale, ce qui est plus naturel pour notre lecture globale.

Favoriser une feuille blanche (ni ligne ni carreaux) pour ne pas orienter sa production d’idées.

  • Le point de départ de la carte heuristique est le milieu de la feuille, et doit ainsi permettre une ouverture multi-directionnelle. C’est l’idée de base autour de laquelle se composeront les divers axes à aborder.
  • Les « branches de réflexions », ou axes cognitifs, seront représentées par des flèches organiques. Elles sont autant de chemins qui découlent de l’idée de base. Afin de ne pas donner plus de poids à une idée qu’à une autre, l’arborescence de la carte est essentielle.
  • Utiliser un mot par branche. Cela peut s’avérer difficile à réaliser au départ, mais qui peut le moins peut le plus. Ainsi, synthétiser son idée en un seul mot permettra d’ouvrir à la réflexion plutôt que de cantonner la pensée.
  • L’utilisation de pictogrammes permettra parfois de donner plus de sens à une idée. Il doit ainsi être simple et juste. Par exemple, pour résumer le terme « interface graphique » un pictogramme d’ordinateur sera tout aussi juste.
  • L’utilisation de couleurs permettra d’organiser la pensée. Libre à chacun de composer en fonction de ses goûts et réflexes colorimétrique le code couleur de la carte en question.
  • Ne pas hésiter à utiliser différents matériaux, avec lesquels l’aisance et le plaisir d’utilisation seront favorisés. Papiers différents, crayons, stylos, collages, peintures… Rien n’est trop beau pour une réflexion de haut vol !

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